Cette dernière année a été remplie de défis, particulièrement en lien avec la COVID-19. Tous cherchent des manières de s’adapter, basées sur leurs circonstances et leur milieu. Tu peux être fier de toi, pour avoir su t’adapter et en arriver là où tu es maintenant (peu importe ce que tu ressens à propos de ça)!
La modification des restrictions liées à la COVID-19 dans certaines régions peut te faire ressentir de l’incertitude. Il se peut aussi que tu te poses des questions, telles :
- Et si je ne suis pas à l’aise d’être à l’intérieure avec d’autres personnes?
- Et si mes amis ne pensent pas comme moi?
- Et si je suis nerveux à la pensée de la rentrée scolaire?
- Et si j’ai oublié comment agir avec les autres, en face à face?
Il se peut que tu ressentes des sentiments jusqu’à maintenant inconnus, comme l’anxiété sociale, la depression, la colère, le deuil ou autre. C’est normal que l’idée de te créer une routine d’après pandémie te semble inconnue ou effrayante. La nervosité et le stress en lien avec les situations sociales sont des réactions naturelles lorsque tu vis de l’incertitude. Tu trouveras ci-dessous des astuces et des outils pour le bien-être qui pourraient t’être utiles.
Comment faire face à l’anxiété liée au déconfinement d’après pandémie et au changement des règles liées à la COVID-19?
Pratique la pleine conscience
La pleine conscience peut être un outil efficace pour t’aider à te détendre, à prendre du recul et à rassembler tes pensées et tes émotions. Si tu te sens anxieux, dépassé ou stressé, arrête-toi et prends quelques profondes respirations. Ajoute à tes favoris un outil comme l’exercice de respiration du ballon ou le balayage corporel de feu rayonnant de Jeunesse, J’écoute, pour accéder à une activité rapide que tu peux utiliser chaque fois que tu en as besoin.
Crée une routine
Si tu pars au camp d’été, au travail ou que tu retournes en classe, essaie de passer une semaine ou même quelques jours pour reprendre ton rythme habituel. Par exemple, tu peux te coucher et te réveiller plus tôt pour que ton corps s’habitue. Cela peut t’aider à te préparer et à te mettre dans un état d’esprit semblable à celui d’une journée plus structurée. Si tu peux, ajoute à ta routine matinale quelque chose d’agréable et de relaxant, comme la lecture d’un livre, du coloriage, l’écoute de musique ou faire des étirements. Tu peux même intégrer la tenue d’un journal dans ta routine pour profiter de moments de réflexion supplémentaires.
Sois gentil avec toi-même
Si le retour dans un environnement avec de grands groupes de personnes te paraît insupportable, sache que c’est normal et que tu n’es pas seul à te sentir comme ça. Chaque personne a son propre niveau de confort et il est important de respecter tes besoins et tes limites. Donne-toi du temps et de l’espace pour réfléchir, si tu peux.
Rappelle-toi les bons moments
Rappelle-toi de souvenirs amusants ou spéciaux vécus en personne avec tes amis, ta famille, tes camarades de classe, tes coéquipiers, tes professeurs, etc. Puis, dresse une liste de ce que tu attends avec impatience! Tu peux garder cette liste quelque part chez toi, collée sur un miroir, glissée dans ta poche ou déposée dans un endroit où tu la trouveras souvent pour te la rappeler. Tu peux même la partager avec un ami pour savoir ce qui l’intéresse.
Établi des limites
Si quelque chose te rend nerveux, il peut être utile de te poser la question : « Est-ce que je me suis nerveux parce que je ne me sens pas en sécurité? » ou « Est-ce que je suis nerveux parce que je ne me sens pas en terrain connu? » Si tu ne te sens pas en sécurité ou si tu te sens poussé à participer à une activité, parles honnêtement et ouvertement de tes limites et de ton niveau de confort à propos de la socialisation ou la présence d’autres personnes. Si tu ne te sens pas à l’aise, tu peux passer du temps avec une ou deux personnes avant de te lancer dans un plus grand groupe. Il existe également de nombreuses astuces pour garder le contact à distance jusqu’à ce que tu te sentes apte à reprendre contact en personne.
Continue à apprendre
Même si on peut avoir l’impression que la pandémie existe depuis longtemps, nous n’avons pas fini d’en apprendre sur la COVID-19 et ses conséquences. Les directives en matière de santé et de sécurité continuent de changer et de varier dans les collectivités du Canada, ce qui peut être source de confusion. Lorsque tu le peux, tiens-toi au courant des faits concernant les vaccins, des règles de distanciation physique et d’autres directives afin de pouvoir faire des choix plus éclairés. Si tu retournes au camp d’été, en classe, tu reprends des programmes parascolaires ou le travail etc., tu peux vérifier à l’avance auprès du programme, de l’école ou de l’organisation, afin de mieux connaître leurs restrictions et leurs protocoles.
Obtiens du soutien
Créer un espace pour réfléchir à ce qui te préoccupe ou ce qui t’angoisse peut t’aider à voir ce dont tu as le plus besoin de la part des autres. Essaie de te demander : « Qu’est-ce que mes inquiétudes me disent sur ce qui est le plus important pour moi en ce moment? » Répondre à cette question peut t’aider à recadrer tes craintes et à avoir une meilleure idée du type d’aide que tu souhaiterais recevoir des autres.
Si la réintégration de situations sociales te perturbe et t’empêche de faire ce que tu aimes, tu peux trouver du soutien dans ta communauté ou auprès d’un parent, d’un tuteur ou d’un autre adulte de confiance. Si tu préfères échanger avec d’autres jeunes, la Communauté Jeunesse à Jeunesse de J’écoute J’écoute pourrait être une alternative intéressante. Nos intervenants professionnels et nos Répondants aux crises bénévoles sont formés pour venir en aide, peu importe le problème. C’est normal de parler de ce que tu ressens, même si tu ne sais pas pourquoi tu te sens comme ça!
Outils autoguidés associés de Jeunesse, J’écoute :
S’adapter au changement demande du courage et c’est correct de te donner du temps pour t’ajuster. Fais preuve de douceur envers toi-même et offre-toi un espace pour redécouvrir ce qui te semble sûr et agréable. Et n’oublie surtout pas que tu peux contacter Jeunesse, J’écoute afin de discuter avec un intervenant professionnel ou un Répondant aux crises, 24 heures par jour, 7 jours par semaine.