Image fournie par : Cesar Ghisilieri
Chaque jour, des jeunes de partout au Canada communiquent avec Jeunesse, J’écoute pour obtenir du soutien à propos de tout ce qui peut affecter leur bien-être. Plus que jamais auparavant, les jeunes nous parlent d’image corporelle et de troubles alimentaires. Si tu souffres d’un trouble de l’alimentation ou si ton image corporelle te préoccupe, tu n’es pas seul.
Nous avons collaboré avec le Centre d’information national sur les troubles de l’alimentation pour obtenir des conseils permettant d’aider une personne souffrant d’un trouble de l’alimentation ou ayant des problèmes avec son image corporelle. Il est tout à fait normal d’avoir l’impression que personne ne te comprend. Nous partageons ici des témoignages de vraies personnes provenant de la communauté NEDIC, afin que ton expérience personnelle soit validée et que tu saches comment défendre les personnes touchées par ces troubles et comment être leur allié.
Qu’aimerais-tu que les gens comprennent au sujet de l’image corporelle?
« L’image corporelle change de jour en jour, quel que soit ton type de corps. »
« Ce n’est pas parce que quelqu’un te dit que ton corps est beau que tu y crois. »
Les personnes avec n’importe quel type de corps peuvent être malheureuses ou inconfortables dans leur peau
« Cela peut être neutre, pas juste positif ou négatif. »
« Même si tu penses que quelqu’un a une belle apparence, cela ne veut pas dire que son image corporelle est bonne. »
Quel type de soutien (p. ex., des actions ou des mots) t’aurait le plus aidé lorsque tu vivais avec un trouble de l’alimentation ou lorsque tu avais de la difficulté avec ton image corporelle?
« Le fait de mieux savoir à quel point les troubles de l’alimentation sont fréquents m’aurait aidé à me sentir plus à l’aise de parler de mes difficultés. Le fait de mieux connaître, plus tôt au cours de mon rétablissement, des faits et des statistiques concernant les troubles de l’alimentation, et d’avoir accès à des histoires de personnes aux prises avec des difficultés semblables, aurait également aidé à diminuer l’anxiété liée au sentiment d’être incomprise. J’espère qu’à l’avenir, les troubles de l’alimentation seront davantage « normalisés » dans la société, et que nous pourrons arrêter d’avoir peur d’en parler. »
Quelque chose d’aussi simple que « Je peux voir que tu vis des difficultés » peut aider quelqu’un qui vit avec un trouble de l’alimentation à se sentir moins seul.
« Se concentrer sur mes forces qui ne sont pas en lien avec mon corps ou le physique. »
« Refuser les commentaires au sujet de mon poids. »
Se faire dire « Tu as le droit de prendre de la place.
« Mieux savoir que la frénésie alimentaire est un trouble réel et qu’elle n’aide pas la perte de poids. »
« Avoir des repas sociaux avec mon partenaire — une façon de détourner mon attention de la nourriture. »
Souviens-toi : 1) tu n’es pas seul, et 2) tu possèdes le courage de demander l’aide dont tu as besoin.
« Tu es assez malade pour obtenir de l’aide, tu n’es pas le seul à souffrir, et tu peux toujours demander de l’aide. »
« Écouter mes expériences plutôt que de toujours essayer d’offrir leurs conseils. »
Que voudrais-tu que les gens sachent au sujet des troubles de l’alimentation, de l’alimentation désordonnée et du rétablissement de ces difficultés?
La situation de chacun est unique.
« Le rétablissement est difficile, mais ça vaut la peine. Toujours. »
« Le temps à lui seul ne permet pas de se rétablir d’un trouble de l’alimentation, et les adultes ont aussi besoin d’aide. »
Guérir prend du temps et, parfois, les choses peuvent empirer avant de s’améliorer.
« Les troubles de l’alimentation ne sont pas des problèmes de poids : c’est un trouble mental. »
« Perdre du poids pour améliorer ton image corporelle, ça ne t’aidera pas. »
Qu’un TA (trouble de l’alimentation) n’est pas quelque chose qu’on veut ou qu’on ne se l’inflige pas à soi-même. Le rétablissement est un processus et non un objectif.
« C’est difficile (le rétablissement) et ça peut sembler impossible, mais ça en vaut la peine. »
« Ce qui fonctionne pour une personne ne fonctionnera pas nécessairement pour toutes les autres. »
C’est possible de s’en sortir.
En savoir plus au sujet de l’expérience des autres peut t’aider à te sentir moins seul et à te donner de l’espoir. Si tu es aux prises avec un problème, qu’il soit petit ou grand, tu peux contacter Jeunesse, J’écoute 24 heures par jour et 7 jours par semaine. Nous sommes toujours là pour toi!
Comment trouver du contenu similaire sur le site de Jeunesse, J’écoute?
Jeunesse, J’écoute tient à remercier le Centre d’information national sur les troubles de l’alimentation et sa communauté pour avoir contribué à la rédaction de cet article. Tu peux en apprendre davantage sur l’organisme et consulter ses ressources ici.