L’histoire de Sasha

Utilise un haut-parleur de lecture Imprime un document

Le courage de demander de l’aide.

Ça prend beaucoup de courage pour demander de l’aide quand on a des pensées suicidaires. Même si nous ne savons pas toujours ce qui a provoqué la crise, nous aidons les jeunes en détresse sans les juger, et ce, grâce à vous.

Portrait de profil d'une adolescente de style patineurSasha*, 14 ans, a un jour lancé un appel à l’aide sur la plateforme de Clavardage en direct de Jeunesse, J’écoute. Quand l’intervenante Yvonne lui a demandé où elle se situait sur une échelle de 1 à 10 (10 étant le risque maximal de suicide), Sasha a répondu « 8 ».

La jeune fille a expliqué à Yvonne qu’elle subissait la violence verbale de sa mère depuis de nombreuses années, mais que la situation avait récemment dégénéré et que sa mère s’en prenait maintenant à elle physiquement. Pendant près de deux heures, Yvonne a discuté avec Sasha pour l’aider à y voir plus clair dans ses sentiments : malgré son amour pour sa mère, elle savait qu’elle ne méritait pas d’être traitée de la sorte.

Ensemble, Yvonne et Sasha ont convenu d’un plan d’action pour assurer sa sécurité et lui redonner espoir. Elles ont aussi exploré comment Sasha pourrait se faire du bien, par exemple se promener avec son chien ou appeler Jeunesse, J’écoute. Yvonne lui a aussi donné les coordonnées de la Société d’aide à l’enfance au cas où Sasha déciderait de faire appel à cette ressource.  À la fin de la séance de clavardage, le niveau de détresse de Sasha était descendu à 4.

Ça prend énormément de courage pour demander de l’aide. Assurez-vous qu’un intervenant bienveillant soit là lorsque les jeunes tendent la main.

* Histoire vraie. Les noms des jeunes et les détails ont été modifiés afin de préserver l’anonymat et la confidentialité.

 

Faites un don maintenant