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Le suicide d’un être cher: vivre son deuil et se reconstruire

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Le suicide d’un être cher est une épreuve difficile à traverser. C’est normal de sentir que ton monde vient de chavirer après le suicide d’une personne de ton entourage. Tu peux te sentir perdu, incapable de comprendre la décision de la personne, et même lui en vouloir. Jeunesse, J’écoute partage des informations pour t’aider à mieux comprendre ce que tu ressens, et des idées pour t’aider à te reconstruire.

La stigmatisation et la désinformation liées au suicide peuvent faire en sorte qu’il est difficile de le comprendre. Ceux qui ont perdu un être cher de cette façon disent souvent que beaucoup de questions et d’émotions demeurent par la suite. Ils peuvent ressentir tristesse, confusion, douleur, colère, désespoir et bien d’autres émotions encore. Il est utile de savoir que ces émotions sont des réactions qui peuvent se manifester après le suicide d’un être cher et pendant le processus de deuil qui s’ensuit. Certains se sentent même coupables : ils croient qu’ils auraient dû reconnaître les signes précurseurs, ou qu’ils auraient pu empêcher la personne d’agir. Sache que ce n’est pas de ta faute si un être que tu aimes s’est suicidé.

Chaque deuil est unique

Le deuil est un processus difficile, et la douleur causée par le suicide d’un être qui nous est cher peut se manifester de diverses façons. En l’espace d’un instant, tu peux passer de la bonne à la mauvaise humeur. Lorsqu’une personne qu’on aime s’enlève la vie, on peut avoir des cauchemars, des problèmes de concentration et même des pensées suicidaires à son tour. Le deuil peut entraîner une dépression et un trouble de stress post-traumatique (TSPT), qui peuvent à leur tour avoir des conséquences sur ta vie quotidienne. Ce genre de deuil peut aussi être influencé par des choses comme la culture, les croyances spirituelles, le contexte familial, les mécanismes d’adaptation et d’autres événements difficiles.

Souviens-toi que chaque personne réagit différemment face à la mort et qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de vivre un deuil. Le deuil, c’est un cheminement qui prend du temps. Tes sentiments sont tout à fait normaux et il existe différentes façons d’affronter la douleur.

Si toi ou une personne de ton entourage ressentez du désespoir ou avez des pensées suicidaires, souviens-toi que des personnes sont là pour t’aider. Tu peux contacter les intervenant·e·s professionnel·le·s et les répondant·e·s aux crises bénévoles de Jeunesse, J’écoute pour obtenir un soutien à la santé mentale à tout moment.

Tu peux aussi appeler ou envoyer un texto au 9-8-8 (une ligne d’aide en cas de crise de suicide nationale, confidentielle et accessible en tout temps) pour obtenir de l’aide.

Traverser un deuil

Échanger avec un intervenant peut t’aider à gérer tes émotions et ta douleur. Tu peux aussi :

Il n’y a pas d’échéance pour vivre un deuil. C’est correct d’éprouver des difficultés : il y aura des journées plus faciles que d’autres. Tu n’oublieras jamais la personne disparue. Au fil du temps, tu commenceras peut-être à te sentir mieux. Tu n’oublies pas la personne mais tu chemines et tu lui laisses occuper une place différente dans ta vie. On pense souvent que la douleur va rester pour toujours, mais la guérison est un cheminement et les choses vont s’améliorer.

Ressources pour favoriser ton cheminement

Tu peux en apprendre plus sur les façons de gérer un deuil et trouver des groupes de soutien avec l’Association canadienne pour la prévention du suicide.

Si tu as besoin d’aide pour faire ton deuil et guérir, Jeunesse, J’écoute est là pour toi, 24 heures par jour, 7 jours par semaine. Nos intervenants professionnels et nos répondants aux crises bénévoles sont formés pour te venir en aide, peu importe le problème.

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