L’histoire de Diana : L’implication des Répondants aux crises auprès des jeunes

VOIX DES JEUNES ET IMPACT HUMAIN

En 2018, lorsque Jeunesse, J’écoute a fait l’annonce de son partenariat avec Crisis Text Line, le tout premier service en matière de santé mentale gratuit par texto au Canada et offert aux jeunes en tout temps, ça a immédiatement éveillé l’intérêt de Diana. Puisqu’elle a vécu des problèmes de santé mentale par le passé et qu’elle est aujourd’hui passionnée par la cause des jeunes en difficulté, Diana a tout de suite vu l’immense potentiel de cette nouvelle ressource par texto pour venir en aide aux jeunes dans le besoin.

« Crisis Text Line propulsé par Jeunesse, J’écoute semblait être une occasion formidable et novatrice de s’impliquer », explique Diana.

Je connaissais déjà les services d’écoute téléphonique, mais c’était la première fois que j’entendais parler d’un service d’intervention en situation de crise par texto. J’avais hâte de contribuer à ce nouveau service de soutien en santé mentale.

Diana s’est rapidement inscrite pour intégrer la communauté des 1 800 Répondants aux crises bénévoles. Éparpillés à travers le pays, ils interagissent avec les jeunes dans le confort de leur foyer. Étant le seul service par messagerie texte de ce genre disponible partout et en tout temps, cette initiative a révolutionné le système de soins en santé mentale destinés aux jeunes du Canada.

Au cours des deux dernières années, Diana a effectué plus de 1 600 échanges par texto avec des jeunes de partout au pays. Selon elle, le temps de bénévolat requis (entre quatre et 12 heures par semaine selon sa disponibilité) s’intègre bien dans son emploi du temps chargé. « Le temps consacré me convient très bien, peu importe ce qui se passe dans ma vie, dit-elle. Je prends autant d’heures de bénévolat que possible et comme la plateforme est en ligne, y accéder est très facile. »

Diana peut échanger avec de 5 à 20 jeunes durant une seule et même session. Ils parlent majoritairement de difficultés reliées à la dépression, l’anxiété ou les relations avec les pairs. Les enjeux auxquels les jeunes sont confrontés dans le monde d’aujourd’hui l’inquiètent, qu’il s’agisse des changements climatiques, de la politique ou de l’influence des médias sociaux, pour n’en nommer que quelques-uns, car ils ont tous un impact sur la santé mentale des jeunes. Par contre, elle trouve très encourageante la mobilisation croissante visant à réduire la stigmatisation autour de la santé mentale et à accroître l’accès à des services de santé mentale.

« Je constate à quel point les jeunes d’aujourd’hui sont engagés et reconnaissent les problèmes de santé mentale. J’espère que chaque enfant et chaque jeune parviendra à renforcer sa résilience et à envisager l’avenir avec espoir face à d’éventuels obstacles ou difficultés. »